Quel beau chemin que ces six jours de trek entre 2.000m et 5.891m d’altitude, sur ce volcan point culminant de l’Afrique. En format classique par la voie Rongaï puis redescente par Marangu, c’est une petite expédition de 12 porteurs, cuisiniers, et guides qui nous ont accompagnés juste pour nous deux ! Quelques uns pour porter les tentes et le matériel de montagne, un autre pour la bouteille de gaz pour la cuisine (!), quelques autres les fruits, légumes et denrées… et nos deux guides, Friday et Baraka. L’acclimatation à l’altitude s’est faite jour après jour, de bivouac en bivouac, entre forêt, savane, et plateau volcanique.
La nuit de l’ascension finale avait commencé sour un ciel calme et étoilé. Puis des orages lointains avaient zébré le ciel, avant qu’un doux crépitement de grésil ne survienne. Nous étions dans un très bon rythme quand survinrent la neige et le vent. Cette nuit devenait dantesque alors que dans ces pentes raides la neige faisait disparaître le chemin et même les traces des groupes partis avant nous qui nous précédaient.
En moins de deux heures il était tombé une vingtaine de centimètres de neige, le double en congères, et le trés fort et glacial vent de haute altitude rendait impossible ce jour là toute tentative de franchir la crête qui borde le cratère sommital jusque Uhuru Peak (5.891m). Comme tous les autres groupes, nous avons donc fait demi-tour au premier « sommet », Gilman’s Point, à 5.681m d’altitude, sans rien voir du tout dans la nuit et dans la tempête.
Malheureusement nous ne sommes pas arrivés au sommet principal, mais l’important n’est-il pas le chemin, ce trek de six jours en altitude et en Afrique, et nous pourrons vraiment dire avoir goûté aux neiges du Kilimandjaro…
#HAKUNAMATATA
#TRAILtobeALIVE
Safari en territoire Masaï dans le cratère Réserve du #Ngorongoro. (Exceptionnellement pas de visite en courant, je vous laisse imaginer pourquoi 😊)