Ce n’est pas de gaité de cœur que j’écris ces mots pour informer que les discussions que j’ai menées avec le Groupe Rossignol pour la reprise de l’atelier textile Made in France de Raidlight à Saint-Pierre-de-Chartreuse n’ont pas abouti.
Depuis le 15 octobre j’ai proposé plusieurs solutions pour reprendre l’atelier de fabrication et le personnel, autour d’une offre assez simple : la reprise des machines au prix de la valeur nette comptable et la reprise des salariés volontaires. Mais deux mois plus tard et finalement sans même avoir pu en discuter directement de vive voix et de visu avec Bruno CERCLEY, PDG de Rossignol, aucune piste n’a pu aboutir.
Cela me semble très dommageable qu’il y ait des licenciements et une perte d’un savoir-faire emblématique Made in France reconnu autant par l’Etat que par les clients, quand il y a une proposition locale et concrète de reprise du personnel et du savoir-faire.
Pour mémoire l’atelier dans sa nouvelle configuration avait été inauguré par Bruno CERCLEY en juin 2018, il y a 18 mois à peine. Et bien avant la fermeture et la proposition de reprise, il y aurait déjà eu – de mon point de vue – des solutions pour que l’atelier ait une pleine activité.
Ce sont malheureusement 6 emplois qui disparaissent à Saint-Pierre-de-Chartreuse (dont au moins 4 licenciements), tout en sachant qu’il y a deux ans c’étaient 11 salariés qui travaillaient dans cet atelier.
Je remercie les élus locaux de la Commune et de la Communauté de Communes pour leur aide à la médiation même si cela n’a pas été fructueux.
De mon côté je travaille à plusieurs projets qui devraient se concrétiser en 2020 et certainement en Chartreuse, ceux-ci conjuguant toujours mes passions que sont l’entrepreneuriat, l’innovation, et l’outdoor.
Quel dommage, j’espérais tant que cela se fasse. Mes pensées vont avant tout aux employés perdant leur travail. je croise les doigts pour que tes projets se réalisent, surtout s’ils permettent une reprise d’activité pour ceux qui viennent de perdre leur emploi.
Bonjour, annonce terrible, tant d’efforts anéantis d’un coup. Après Time, Rossi continue ses délocalisations. Est ce qu’au moins Cercley dort mal ? En tout cas bravo pour cette offre de reprise (et pour cette fantastique aventure entrepreunariale).
Sportivement, gd
C’est difficile de penser que tout ceci puisse se passer sans une discussion ouverte avec Rossignol.
Il y avait un business plan? La rentabilité était démontrée?
Quelle est la stratégie de Rossignol? Quitter la région?
FR Boutin