Organisée par le prestigieux New York Road Runner’s Club (organisateur du Marathon de New-York), la montée de l’Empire State Building est un évènement particulier : il s’agit de gravir le plus célèbre des buildings New-Yorkais par les escaliers, soit 86 étages et 1576 marches. La course est assez internationale, avec une trentaine de pays représentés, et 250 coureurs sélectionnés.
Le départ se fait dans la hall, largeur environ 5 mètres. Puis au bout de 20 mètres : 1 porte, largeur 1.20 mètres ! Ensuite, un escalier de service avec une rampe centrale. Les étages sont de différentes hauteur, et le nombre de marche entre chaque étage est variable. Les n° d’étage (marqués sur les portes de secours) grimpent assez vite (1 étage toutes les 10-15 secondes), mais le compteur est long jusque … 86, où l’arrivée se fait en plein air sur la plateforme.
J’ai terminé 10ème en 12’11s, un meilleur temps que lors de ma première participation en 2004, mais une place moins bonne, 7ème à l’époque. Je suis un peu déçu de la place, surtout que le 4ème est à une poignée de secondes. L’entraînement spécifique a été léger, avec trois entrainements dans les escaliers de Saint-Etienne… semaine dernière après le Raidlight Winter Trail… Mais j’ai bien mieux géré que la première fois, et ça donne le goût d’y revenir, même si l’effort est extrême et que l’on ne sait plus où on habite au bout du trentième étage …
Il faudrait que je m’y entraine un peu plus, disons que là j’ai fait 3 séances d’escaliers…. enchainées mercredi-jeudi-vendredi semaine dernière (et après le Raidlight Winter Trail…). Mais à voir les résultats, la 4ème place n’est pas loin, même si sur 12 minutes, gagner les secondes n’est pas facile…
Claudie, ma compagne, termine 30ème femme en 17’31s pour sa première participation.
Bien motivé, j’ai été me faire du fractionné après la course, 6×4 minutes, autour du mythique Réservoir dans Central Parc (cf. film Marathon Man).
Mais bon, je ne vais pas me plaindre non plus, la course à pied est un excellent prétexte au voyage.
Cette course, qui vaut le coup par elle-même, était un bon « prétexte » à s’évader un long WE : Guggenheim Museum, Museum of Modern Art, visite des Nations Unies, footing à Central Park, footing entre Wall Street – le pont de Brooklin et China Town… la préparation de la course n’est pas optimale, mais bon. Mais aussi toujours connecté, durant ces 5 jours (de WE…), j’aurais aussi travaillé 25 heures, en plus d’un rendez-vous professionnel et de shopping professionnel.
A bientôt, dans les Calanques… !