Salut les amis, petit cr (depuis mon téléphone…)Reveil 3h samedi matin, plus de fievre depuis hier midi, mais encore mal au crane en me levant, mais ok, je suis là il faut essayer.
Courbatures aux epaules et et jambes dès le depart, je pars tranquille. D ailleurs a part les 4ers, c est assez cool. Et puis dés 15km j ai les jambes en vrac, je laisse filer, mais ca ne s arrange pas, et je marche/cours dés le 30eme km… Ensuite je pense encore finir pour finir, et puis j ai finalement biendu mal a rejoindre la 1ere route au 90eme km. Au fil des « aids stations », je vois les docteurs me regarder bizzare, meme de demander de repasser sur la balance (le poids est mesuré au depart, puis a 6 ravitos, pour verifier qu on ne se deshydrate pas). Game over!
Mais je retiens pleins de bonnes choses, le trail est different de chez nous.
Coté nature plus « poussé », et pourtant 25 ravitos de folie. Je ne sais pas qui a dit trail=autosuffisance, mais ca ne vient pas d ici ! (je ne critique pas, je constate). Ravitos equipés en tonnes de glaçons au milieu de rien. Glacons dans les bidons, sous la casquette, dans les poches des maillots, des shorts, le coureur US est climatisé ! Et les assistances, dignes du GRR, chaises pliantes pour passer la journee entiere, et puis la glaciere familiale. Rien à dire question logistique les Américains sont super équipés !
Et puis surtout des tonnes d encouragements, grosse ambiance !!!
Pour réussir ici (independamment de ne pas etre malade…), il faudra courir a l américaine , et bien intégrer tout ce que les « aids stations » peuvent apporter, oublier nos habitudes plus auto-suffisance.
Je pense que je reviendrais.
Coté parcours, chemin très roulant pour nous. J avais d ailleurs des chaussures de route, sans regret.
Chaud: oui, mais je craignais pire, presque tout le parcours est a l ombre de la foret, cela coupe quand même le soleil par rapport aux courses de désert. Mais chaud quand même.
Il faudra aussi que je me trouve un look ! Soit « torse nu », juste 2 bidons dans les mains. Soit le maillot type Harley Davidson avec tatouage et queue de cheval. Soit le profil sauveteur de plage. De toute façon, a courir avec leurs 2 bidons, ils sont tous tanqués comme des camionneurs, même les filles. Le format Antoine Guillon n existe pas ici !!!
Conclusion: une bonne expérience, enrichissante. Déçu bien sur, déçu d’être tombé malade avant la course, parce que sans être a 100% il ne faut pas rêver sur 160 km. Mais c est la vie!
Et puis une bonne expérience avec ma grande fille.
A+, merci de vos encouragements.
(a la question « alors et Serre-Che »: niet. J ai qd meme 90km ds les jambes, et le dernier entrainement daterait d un mois avant la course… Faut pas rêver…)