Le Costa Rica Coastal Challenge, c’est 230,5 km et 9 543 m de dénivelé positif en 6 étapes, entre plages et jungle, avec des températures oscillant entre 30 et 40 degrés et des nuits en bivouac. Autant dire qu’on n’était pas franchement en mode farniente au soleil ! L’épreuve allait constituer une belle semaine de préparation avant la Barkley et un top 10 serait une jolie performance vu la starting list : chez les hommes, Michael Wardian, Tom Evans, Timothy Olson, Marcus Scotney, Hayden Hawks et, chez les femmes, Ester Alves et Ragna Debats.
- Etape 1 : 34.6 km / 1 018 m D+ / 886 m D-
- Etape 2 : 39.1 km / 1 898 m D+ / 1 984 m D-
- Etape 3 : 47.4 km / 1 781 m D+ / 1 736 m D-
- Etape 4 : 37.1 km / 2 466 m D+ / 2 424 m D-
- Etape 5 : 49.8 km / 1 767 m D+ / 1 770 m D-
- Etape 6 : 22.5 km / 613 m D+ / 613 m D-
Dès le premier jour, le choc thermique était bien là : 35 degrés et humidité maximale au rendez-vous ! L’étape inaugurale de 34 km permit de s’acclimater à la température et de s’imprégner de la flore et la faune… parfois quelque peu effrayante, les gros serpents n’étant pas rares… Résultat moyen : je réalisais un travail d’endurance sans trop forcer, dans un dépaysement total.
Les choses se compliquèrent quelque peu les jours suivants. « DNF, disparu des radars ». Que pasa ? Une petite (enfin, pas si petite que ça !) allergie au soleil ou à la crème solaire (que je choisis pourtant hypoallergénique) m’épuisait franchement. Visage, bras et jambes gonflés : courir devint vite désagréable et l’oedème me fatiguait franchement. Il faut savoir que j’ai toujours été fragile car je suis né prématuré (ha ha ha !). Une petite piqûre du médecin me permit de vite dégonfler, puis une nuit de sommeil réparatrice de récupérer. Rien de très grave, mais je restais prudent. Je gagnais une journée de repos avec jonction au bivouac suivant en bateau dans la mangrove et quelques activités touristiques. Asta la vista et la pure vida, comme ils disent ici ! ? ??
La dernière étape se révélait magnifique. Je profitais de chaque instant dans un cadre somptueux. Cette ultime course ponctuait une semaine exotique à souhait qui me permit d’accumuler les kilomètres dans des conditions difficiles. L’idéal pour arriver fin prêt à la Barkley !